Gestion des pansements par les caisses….. ou quand la Cnamts croit pouvoir tout régenter depuis son « grand bureau » !

De surprise en surprise, en voilà une autre qui vaut le détour !

Dans la série, tout le monde se mêle de tout chez les infirmières, voici la dernière trouvaille de la CNAMTS !
Forte d’une recommandation de l’HAS sur les renouvellements des pansements, la caisse a émis l’idée de nous envoyer des DAM (A ne pas confondre avec les drôles de dames, mais on n’a plus envie de sourire) dans les cabinets pour nous recommander de ne plus faire de pansement quotidien, voire même nous conseiller sur les prescriptions.
Mais qu’est- ce qu’elle en sait la caisse si c’est un AMI 4 ou un AMI2 ?
Si le pansement doit être bi-quotidien, tous 2 ou  tous les 3 jours ?

Voilà que le « payeur » se risque à l’exercice périlleux de l’expertise en soin de pansement !
Loin de l’idée de ce que peut être une cicatrisation dirigée, loin de ce que peut vouloir dire « le contrôle de l’exsudat » ou la détersion, le méchage, le rinçage, etc… etc  (ne leur donnons pas une formation), enfin toujours depuis son « grand bureau »  et surtout , au regard d’une recommandation HAS !
Sous un prétexte fallacieux, ne voudrait-elle pas plutôt réguler le nombre d’AMI4, la caisse ?
Dans un but purement économique, elle fait fi du patient, elle fait fi de la plaie….depuis son grand bureau, évidemment ?

Pour être un peu plus sérieux, Convergence Infirmière prévient que les DAM ne rentreront plus dans les cabinets infirmiers si ce genre de démarche est initié et seront poursuivis pour exercice illégal de l’expertise infirmière et  médicale.

Convergence Infirmière en appelle à la vigilance des infirmières sur la dégradation des relations entre les infirmières et les Caisses. Nous allons rentrer dans le dur, nous prévenons que la coupe est pleine. Nous n’entendons pas laisser l’administratif décider du soin.

Est ce que les infirmières envoient des SIEURS (Simple Infirmière Evaluant l’Utilité des Requêtes Saisies) afin de les conseillers sur leurs mauvais conseils ?

Qu’ils gardent leur « dam » et nous nos « sieurs » et qu’il nous laisse travailler dans un climat serein et professionnel.

Nous appelons tous les infirmiers libéraux à ne pas recevoir les DAM, jusqu’à nouvel ordre !

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