Ce 20 novembre aurait pu être pour Madame Buzyn une occasion de démontrer son intérêt pour l’ensemble de la profession.
En déléguant cette tâche à un conseiller technique nouvellement nommé, Madame Buzyn a raté l’opportunité d’envoyer enfin un message fort aux infirmiers et infirmières.
Face aux constats partagé du malaise infirmier, de la perte de sens au travail, aux demandes réitérés de répondre à l’épuisement professionnel, aucune réponse concrète n’a été apportée aux points abordés : absence de reconnaissance, de revalorisation, de moyens pour accompagner les transformations, de prise en compte des solutions proposées par les infirmier.e.s et renvoi des infirmier.e.s libéraux aux négociations conventionnelles en cours.
Contrairement à ce que semble penser le ministère, la mobilisation ne se limite pas à une saute d’humeur face à l’absence de référence aux infirmier.e.s dans le discours Présidentiel. La ministre de la Santé ne mesure pas l’urgence de la situation.
En conséquence, ces seize organisations adressent une demande d’audience au Président de la République afin qu’il prenne en considération les solutions à effet immédiat que les infirmier.e.s proposent pour garantir une sécurité des usagers, et des soins de qualité dans le cadre de la stratégie de transformation du système de santé.