Mais jusqu’où ira le SNIIL, quand dans son dernier communiqué de presse relatif au report des élections professionnelles, il accuse et frappe toutes les infirmières et infirmiers de France qui ne sont pas inscrits à l’Ordre, d’exercice illégal de la profession ?
Assez !!! La coupe est pleine !!!
Faut-il rappeler au premier syndicat de France, que nous sommes 630 000, et que ce ne sont pas moins de 500 000 professionnels qui exercent en toute illégalité, alors!!!
Ordre ou pas ordre, nous possédons tous avec fierté un diplôme d’état qui consacre nos mêmes compétences. Fort de ce constat , que devient alors toute cette population soignée sans infirmière dans tous les hôpitaux et cliniques de France, que deviennent les milliers de patients pris en charge par les 15000 infirmières libérales non inscrites et frappées d’interdiction d’exercer ?
Si tant est qu’il en est une, le SNIIL aurait-il perdu la tête ? Ou plutôt privilégie-t-il ses intérêts particuliers par une stratégie nauséabonde au détriment de l’intérêt collectif en souhaitant écrémer une partie des électeurs qui peut être ne voterait pas pour lui ?
Au nom de basses manœuvres électorales, ce communiqué est une vraie offense à toute la profession et chaque infirmière et infirmier ne peut qu’être choqué par de telles insinuations calomnieuses qui touchent à la dimension soignante de chacun d’entre nous.
L’Ordre depuis bientôt 10 ans relève d’une véritable cacophonie ! En effet, comment reprocher aux infirmières de ne pas être inscrites quand leur ministre leur souffle que l’inscription est facultative ?
Quant à l’exercice illégal, s’il existe bel et bien, ce n’est pas chez les infirmières qu’il faut s’orienter. Par contre, les EHPAD d’où les infirmières libérales ont été virées, les structures de soins à domicile emploient aussi des personnels non qualifiés à qui on ne se gêne pas de demander de préparer et distribuer des médicaments, d’instiller des collyres, de retirer des perfusions, de changer une sonde urinaire, de faire des pansements, d’injecter des anticoagulants…
NON, NON ! On n’entend pas le SNIIL alors que CONVERGENCE INFIRMIÈRE s’est tant battu contre ces évictions !!
Il est pourtant bien là l’exercice illégal de la profession, Madame TOUBA ?
Il ne s’agit plus de culpabiliser les professionnelles de terrain que nous sommes. Vous vous trompez de cible, il est temps de vous en rendre compte !!! Il est grand temps pour vous de réajuster votre viseur !!!
Alors que les travaux de réingénierie du diplôme des AS et AP ont démarré, l’état veut brader les compétences infirmières ainsi que son rôle propre, avec la complicité des syndicats d’AS et d’AP, « pour répondre à une demande de besoins en soins en raison d’une pénurie de personnels infirmiers ». Jetez-y un œil, vous risquez d’être surpris !!
Devant un tel communiqué, Convergence Infirmière ne peut que s’interroger sur le rôle du SNIIL quant à la décision du ministère de reporter les élections URPS des infirmiers libéraux. Le SNIIL serait-il un pompier qui allume l’incendie ? A-t-il tellement peur du résultat de ces élections qu’il aurait voulu en être le seul éligible ?
Désolé Madame Touba ! Vos manœuvres ont assez duré !!! Nous y serons TOUS et nous espérons TOUS que vos résultats électoraux seront à la hauteur de vos offenses à la profession d’infirmière et de vos positions politiques qui desservent les intérêts des infirmières libérales. Vous représentez un syndicat ??Alors arrêtez de toujours attaquez les autres. Vous ne servez pas le syndicalisme. Quant à l’Ordre Infirmier Madame TOUBA, consultez donc le dernier communiqué de CONVERGENCE INFIRMIÈRE… On est pour… et depuis le début !!!