Le Conseil d’Administration de Convergence infirmière vient de décider de quitter la Fédération française des praticiens de santé (FFPS) dont il était membre fondateur.

Depuis plusieurs années, Convergence Infirmière ne se retrouve plus dans cette union qui n’en est pas une, puisqu’elle est présidée depuis le départ et sans discontinuer par la FNI, alors que d’autres syndicats d’infirmiers libéraux, de masseurs kinésithérapeutes, d’orthophonistes, d’orthoptistes et de pédicures-podologues sont présents.

Malheureusement, un certain nombre de décisions sont prises, un certain nombre de communications sont faites sans que nous ne soyons jamais concertés.

De plus, beaucoup de prises de position sont en décalage avec les réalités de terrain et donc avec les orientations de Convergence Infirmière. Lors du projet de réforme des retraites de 2019-2020 par exemple, Convergence Infirmière avait rejoint le collectif « SOS retraites » alors que la FFPS refusait toute mobilisation.

De la même manière, à l’occasion de la réforme actuelle, la FFPS s’est félicitée d’avoir été entendue. Convergence Infirmière pense au contraire que c’est une mauvaise réforme car elle ne prend pas en compte la pénibilité du métier d’IDEL que notre syndicat revendique depuis des années. Elle n’apporte aucune réponse aux spécificités d’une profession essentiellement féminine (maternité, etc.). Elle ne permet aucune amélioration sur l’Avantage Social Vieillesse (ASV) et, pour tout projet, veut imposer un allongement de la durée du travail.

Convergence Infirmière souhaite au contraire que les infirmières et les infirmiers libéraux puissent bénéficier d’une retraite pleine et entière dès 62 ans et qu’un départ anticipé soit possible à partir 60 ans. Il est aujourd’hui indigne qu’une profession qui sacrifie tant pour soigner tous les jours sur tout le territoire métropolitain et dans les Outre-Mers et qui porte à bout de bras le maintien à domicile n’ait qu’une retraite de misère.

Convergence Infirmière, syndicat représentatif des infirmières et des infirmiers libéraux continue de porter inlassablement et sans fléchir la voix du terrain, celle des cas concrets et des réalités que vivent les IDEL.