A. – Dépt 69

Nous sommes appelés pour prendre en charge un patient de 95 ans suite à un séjour en convalescence. Nous ne connaissions pas ce patient auparavant.

Au téléphone, notre interlocuteur nous lit une ordonnance : préparation du pilulier, distribution de médicaments, mise en place des bas de contention, une aide à la toilette trois fois par semaine.

En tant qu’IDEL, nous comprenons qu’il s’agit là d’un BSI. L’ordonnance du service ne nous permet pas de créer ce BSI et mentionne, qui plus est, des soins hors NGAP. Il va donc nous falloir demander une ordonnance nous permettant d’être en règle au niveau de la CPAM.

Nous transmettons aux enfants de ce patient l’ordonnance type pour une prise en charge en BSI dans l’optique d’aider le médecin à la créer et de débuter les soins sereinement.

Quelle ne fut pas la surprise du médecin devant ce sigle, BSI, qui lui était totalement inconnu…

La mise en place du BSI date de 2020. Pourquoi les médecins ne sont pas informés des nouvelles règles de prescription pour ce type de soins ?

La CNAM fait-elle vraiment son travail ou est-elle juste une maison comptable ?

Les infirmières libérales doivent-elles jouer un rôle d’informations auprès des médecins prescripteurs ?

Qui contrôle le rôle d’information de la CNAM quand de grandes modifications sont apportées aux prescripteurs et que celle-ci est défaillante ?

Les infirmières libérales doivent-elles être condamnées à des indus dés lors que la prescription médicale n’est pas en adéquation avec une NGAP forte de plus de 100 actes ?

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