Beaucoup d’infirmières et d’infirmiers libéraux sont confrontés à une hausse importante de la CFE (cotisation foncière des entreprises). Cette taxe est calculée par rapport à la valeur locative des biens immobiliers soumis à la taxe foncière que le professionnel utilise pour son activité professionnelle. Le taux de cet impôt peut être modifié par les élus locaux (Maires, Présidents d’agglomération, de métropoles, etc.). Depuis la suppression de la taxe d’habitation, nombreux sont ces élus qui augmentent considérablement la CFE pour renflouer les caisses vides de leurs collectivités.
Alors que toutes les charges professionnelles des infirmières et des infirmiers libéraux augmentent (carburant, URSSAF, CARPIMKO, prévoyance, logiciel métier, etc.), que la quasi-totalité de leurs honoraires sont bloqués depuis 15 ans entrainant une perte de plus de 20% de pouvoir d’achat ces dernières années, les IDEL sont désormais confrontés à la hausse massive de cette taxe.
Nous appelons les élus locaux qui connaissent le rôle fondamental des infirmières et des infirmiers libéraux dans le maintien à domicile et qui ne peuvent ignorer leur investissement professionnel tous les jours de l’année, leur dévouement au service de la population, à faire preuve de responsabilité et de mesure. Nous leur rappelons que les IDEL sont de plus en plus confrontés aux indus, aux violences et à la pénibilité physique et mentale du métier.
Plus que de surimpositions, nous avons besoin de soutien pour que des négociations conventionnelles s’ouvrent, pour que nos honoraires soient revalorisés, pour que notre investissement sans faille soit reconnu à sa juste hauteur. Nous demandons donc à tous les élus de soutenir nos revendications qui sont celles du bon sens et des réalités de terrain.