Convergence Infirmière auditionné par la Cour des Comptes suite à l’opération « Balance Ton Gaspi »

Convergence Infirmière a déployé le 2 avril dernier l’opération « Balance Ton Gaspi » dans l’Hexagone et les Outremers afin de démontrer visuellement l’étendue du gâchis de médicaments, de dispositifs médicaux et petits équipements dans les soins à domicile. Il s’agissait là de l’aboutissement d’une mobilisation de longue date pour un syndicat qui a placé l’éco-soin et la santé environnementale au cœur de son programme.

Dans le cadre de l’opération « Balance Ton Gaspi » menée avec le C2 DS (Comité pour le Développement Durable en Santé), Convergence Infirmière a chiffré le gaspillage à 123 millions d’euros par mois soit 1,476 milliards par an sur la base de 35 000 cabinets infirmiers composés en moyenne de 3 infirmiers prenant en charge en moyenne 37 patients par jour. Ces données fournies par les infirmières aux infirmiers libéraux et chiffrées par l’agence Primum Non Nocere, leader en santé environnementale sont tout à fait édifiantes.

Le syndicat avait interpellé la CNAM et la Cour des Comptes. La CNAM a mis en place un groupe de travail sur la sobriété et le gaspillage dans les soins à domicile dont les travaux débouchent sur un certain nombre de propositions concrètes. Quant à la Cour des Comptes, elle vient de solliciter Convergence Infirmière sur le sujet afin d’engager des travaux sur une problématique trop longtemps négligée et de rédiger un rapport.

Après le reportage de TF1 la semaine dernière qui a mis en lumière le gâchis colossal en termes de médicaments, de dispositifs médicaux et petits équipements (https://convergenceinfirmiere.com/convergence-infirmiere-a-lhonneur-sur-tf1-pour-denoncer-le-gaspillage-dans-les-soins/), la Cour des Comptes va donc s’emparer rapidement de cette question.

Convergence Infirmière reste donc plus que jamais mobilisé sur le sujet du développement durable qui doit avoir des répercussions positives pour les IDEL. Les gains financiers doivent impérativement permettre de revaloriser une profession laissée pour compte depuis des années et des années, d’augmenter nos horaires bloqués pour la plupart depuis 15 ans et de permettre un départ en retraite dès 62 ans et de reconnaître la pénibilité de notre métier.

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