Convergence Infirmière signe la pétition du Collectif Inter-associatif pour la Santé Environnementale (CISE) et s’engage pour la création d’un “GIEC” de la santé environnementale

Depuis longtemps impliqué dans tout ce qui a trait au développement durable et à l’éco-soin, Convergence Infirmière s’implique dans la campagne du CISE et signe la pétition “Bonne santé, bonne année : nous voulons vivre en bonne santé sur une planète saine”. Le Collectif Inter-associatif pour la Santé Environnementale (CISE) invite ainsi chacun à s’engager en faveur d’une politique de la “bonne santé” et pour la création d’un “GIEC” de la santé environnementale.

En cette période de voeux de bonne santé, et à la faveur d’un contexte politique unique – présidence française de l’Union européenne et élections nationales – le CISE (Collectif interassociatif pour la santé environnementale) souhaite faire entendre la voix des citoyens pour placer la bonne santé au coeur des objectifs de santé publique afin d’enrayer l’épidémie de maladies chroniques et d’infertilité.

La santé est sans aucun doute notre bien le plus précieux. Des sommes considérables sont consacrées au soin. Et pourtant, notre société ne se mobilise pas efficacement contre les causes des maladies chroniques non transmissibles et de l’infertilité qui frappent une part de plus en plus importante de la population. Cancer, diabète, obésité, asthme, hypertension, insuffisance cardiaque, troubles de la thyroïde, maladies neurodégénératives, douleurs chroniques, dépression, autisme… : vingt et un millions de personnes, un français sur trois est concerné ! Deux tiers des dépenses de santé y sont consacrés. Ce sont des milliers de drames humains qui pourraient être évités. Si rien n’est fait, alors ce sera la faillite de notre système médical et social, l’épuisement des personnels soignants et l’accroissement des inégalités sociales et géographiques.

Le seul vieillissement de la population ne peut expliquer cette situation. Au-delà du tabac et de l’alcool, de nombreux autres facteurs de risques environnementaux plombent notre santé et la Sécurité sociale : toxiques chimiques, pesticides, perturbateurs endocriniens, additifs alimentaires, métaux lourds, fibres et particules fines, microplastiques, nanomatériaux, bruit, champs électromagnétiques, temps d’écran…Tout notre environnement est impacté : notre alimentation, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les sols où nous habitons, ceux que nous cultivons, les lieux où nous vivons, étudions, travaillons, nos produits de toilette et cosmétiques, de ménage et de lessive, certains produits de santé… jusqu’au lait maternel et au cordon ombilical des enfants à naître. L’impact de ces facteurs environnementaux sur l’épidémie de maladies chroniques est scientifiquement établi. Ces maladies, pourtant évitables, nous fragilisent face aux pandémies : les victimes du Covid sont prioritairement les personnes atteintes d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires, de maladies respiratoires chroniques, etc.

Cependant cette situation n’est pas une fatalité. Il est possible d’agir pour un environnement plus sain, qui nous permette de mieux vivre : les connaissances scientifiques doivent être traduites en actes qui nous protègent vraiment, nous, nos enfants et la planète.

L’action au niveau national est une exigence démocratique mais elle n’est pas suffisante dans notre monde interdépendant. Comme pour la crise climatique et pour la crise de la biodiversité, un groupe d’experts internationaux doit être constitué pour éclairer les décisions publiques en la matière.

Avec cette campagne / pétition « Bonne santé, bonne année : Nous voulons vivre en bonne santé sur une planète saine », le Collectif Inter-associatif pour la Santé Environnementale (CISE) invite chacun à s’engager en faveur d’une politique de la « bonne santé » et pour la création d’un « GIEC » de la santé environnementale.

Lien vers la pétition : https://agir.greenvoice.fr/p/bonne-sante

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