COVID-19 : gestion des déchets dans le cadre des tests antigéniques

Après avoir pris en compte les modalités de la réalisation du prélèvement rhino-pharyngé et des tests antigéniques, les modes de transmission du virus SARS-CoV-2 et l’évolution de l’infectiosité du SARS-CoV-2 sur les surfaces, le Haut Conseil de la santé publique émet des recommandations sur la gestion des déchets dans le cadre du dépistage du Covid-19 par des tests antigéniques.

LES RECOMMANDATIONS DU HAUT CONSEIL DE LA SANTÉ PUBLIQUE

Selon l’arrêté du 16 octobre 2020, des tests rapides d’orientation diagnostique antigéniques naso-pharyngés pour la détection du SARS-CoV-2 peuvent être réalisés, à titre exceptionnel et pour la protection de la santé, sans ordonnance, par les médecins, les pharmaciens ou les infirmiers. Ces tests sont réalisés chez des personnes asymptomatiques, hors personnes contact ou personnes détectées au sein d’un cluster, et des personnes symptomatiques.

Pour la gestion des déchets, le HCSP recommande de :

  • éliminer par la filière des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) les déchets biologiques (écouvillon, tube d’extraction, cassette) produits lors de la réalisation de ces tests ;
  • éliminer par la filière des ordures ménagères les équipements de protection individuels portés par les professionnels lors de ces tests. Ces déchets, à faible contamination, sont placés dans un sac plastique pour ordures ménagères dédié, opaque, disposant d’un système de fermeture fonctionnel et d’un volume adapté (30 L au maximum). Quand le sac est presque plein, il est fermé et placé dans un 2e sac pour ordures ménagères de mêmes caractéristiques qui sera également fermé. Les déchets sont stockés durant 24 heures à température ambiante au lieu d’exercice du professionnel de santé avant leur élimination via les ordures ménagères.
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