Loi de Santé, organisation du système de soins et négociation conventionnelle… ″Convergence Infirmière″ est sur tous les fronts ! Parmi eux, il en est un qui nous concernera tous, à terme : notre retraite. Et bien que la CARPIMKO soit sous tutelle, bien que l’État et la CNAVPL (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales) décident de tout, nous avons décidé de nous battre et de faire entendre notre voix. C’est pour cela que ″Convergence Infirmière″ se présentera aux élections CARPIMKO, le 21 juin prochain !

DES COTISATIONS SCANDALEUSES POUR DES RETRAITES DE MISÈRE
Dans un premier temps, notre objectif est de fédérer les organisations syndicales élues au Conseil d’Administration de la CARPIMKO autour d’un même plan d’actions. Il faudra également créer un groupe de pression face à l’État, la CNAVPL et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, pour négocier nos cotisations et obtenir des prestations retraite à hauteur de 80% de nos revenus d’actifs.
Nous ne voulons plus payer pour des professions moins nombreuses, mais plus riches ! Il est anormal que plus de 50% de nos cotisations soient distribuées à la CNAVPL… mais que notre retraite de base ne représente pas plus de 30% de notre retraite ! D’autant que lesdites cotisations ne cessent d’augmenter : de 7,70% à 11,50% au 1er janvier 2016…
″Convergence Infirmière″ entend faire cesser la fuite des cotisations du régime de base en indexant la compensation sur les revenus, et non plus sur la démographie.

RENÉGOCIER À LA HAUSSE LA PARTICIPATION DE LA CNAM
La CARPIMKO a beau être la caisse de retraite des professionnels de santé paramédicaux, les plus nombreux au sein de la CNAVPL, son Conseil d’Administration n’a jamais su se faire entendre… ″Convergence Infirmière″, lui, entend se faire écouter ! Pour ce faire, notre syndicat a élaboré un programme détaillé :

● aligner les trois régimes (de base, complémentaire, de prestations complémentaires vieillesse) à 62 ans, pour prendre en compte la pénibilité ;
● améliorer la rentabilité du régime complémentaire et interdire tout mécanisme de solidarité entre régimes complémentaires des autres professions de la CNAVPL ;
● créer un régime facultatif de retraite, par capitalisation, au sein de la CARPIMKO ;
● doubler les indemnités journalières, en cas d’arrêt de travail.

Pour mettre en œuvre ce programme, les élus ne devront pas avoir peur de s’engager. Les syndicats, eux, devront véritablement jouer leur rôle en exerçant un rapport de force sur l’État et la CNAVPL. Pour la présidence de la CARPIMKO, enfin, nous avons pensé à une personnalité charismatique et affirmée. Un infirmier, par exemple… comme notre ″tête de liste″ !