Les tempêtes se succèdent dans l’Hexagone. Les infirmières et les infirmiers libéraux continuent d’assurer les soins auprès de plus de 2,5 millions de patients par jour parfois dans des conditions difficiles et périlleuses.

Ces derniers jours en Bretagne et en Normandie notamment, il y a deux semaines en Martinique ou en Guadeloupe, les aléas climatiques se multiplient. Les IDEL qui sont la plupart du temps les derniers soignants à se déplacer au domicile sont les premiers impactés.

Pourtant la CNAM, les CPAM et les deux éternels syndicats signataires rognent sur les indemnités kilométriques. Pourtant, pour unique revalorisation depuis plus de 10 ans, on nous propose 25 centimes sur l’indemnité forfaitaire de déplacement. Mesure misérable qui entrera en vigueur en janvier 2024 suite à la signature par deux syndicats qui considèrent toujours que c’est mieux que rien, que notre profession est condamnée ad vitam aeternam à se contenter des miettes, que ce sera mieux demain, que nous sommes déjà bien lotis. Il faut ajouter que les infirmières et les infirmiers libéraux doivent parfois faire face des situations d’urgence, a fortiori dans des conditions climatiques extrêmes, et ce sans aucune rémunération.

Convergence Infirmière a fait des propositions aux députés et aux sénateurs dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. C’est l’occasion de faire bouger les lignes. Nous appelons toutes les infirmières et tous les infirmiers libéraux à saisir leur député, leur sénateur pour les sensibiliser à la réalité des IDEL, pour transmettre des propositions de bon sens afin que le maintien à domicile puisse continuer d’exister.