Convergence Infirmière a eu gain de cause sur la glycémie capillaire !
Depuis mai 2015, les membres de Convergence Infirmière n’ont compté ni leur temps, ni leur énergie, pour défendre le dossier des glycémies capillaires. Et pour que ce soin reste dans le ″giron″ infirmier, plutôt que de passer dans celui des aides-soignants !
Tenace, pugnace et hargneux, quand il le fallait, Convergence Infirmière s’est depuis le début fermement opposé au très fort lobbying des syndicats des AS, au très puissant lobbying des EHPAD, mais aussi à l’État. Il fallait coûte que coûte éviter que l’effraction cutanée, véritable brèche pour la profession, ne soit investie par les AS. Cela leur aurait ensuite permis de pratiquer des injections sous-cutanées… pratique totalement illégale, mais pourtant en vigueur dans les EHPADS et autres services ! Pour faire valoir notre point de vue, nous avions envoyé une contribution particulièrement étayée au Ministère, afin de préparer au mieux la réunion du 27 mars dernier.
À l’instar de ″la Cigale″, le Ministère se trouva fort dépourvu, face à notre argumentaire regorgeant de textes de lois et explicitant sans équivoque la non-recevabilité de leur projet. En effet, la glycémie capillaire est un acte médical qui ne peut être délégué qu’à un auxiliaire médical. Or, les aides-soignants ne sont pas des auxiliaires médicaux. C’est pourquoi ils pourront uniquement établir le recueil de la lecture glycémique.
Bref, on l’a déjà dit et on le répète : gare à l’exercice illégal de la profession !