Convergence Infirmière dénonce les pratiques de l’HAD du CHU de Montpellier

Convergence Infirmière lutte depuis toujours contre certaines dérives des HAD, la pression que ces structures mettent bien souvent sur les infirmières et les infirmiers libéraux, le non-respect de la NGAP, le compérage, le détournement de patientèle, etc. En septembre 2022, Convergence Infirmière avait d’ailleurs lancé une consultation sur les relations IDEL-HAD. Des difficultés importantes étaient mises en lumière : https://convergenceinfirmiere.com/wp-content/uploads/2022/11/Enquete-Convergence-Infirmiere-vos-relations-avec-lhospitalisation-a-domicile.pdf .

Manifestement certaines dérives perdurent. Cette fois-ci ce sont les pratiques de l’HAD du CHU de Montpellier qui sont décriées par des infirmières et des infirmiers libéraux ayant fait part à Convergence Infirmière de difficultés récurrentes. Comme souvent les règles de la NGAP ne sont pas respectées sous des prétextes toujours fallacieux. Pourtant la convention établie par ledit HAD prévoit le paiement selon les termes de la NGAP. Pour en finir avec cette situation, Convergence Infirmière demande à ce qu’une convention soit établie à l’échelle nationale et appliquée conformément aux règles de la NGAP. Avec un prix de journée moyen de 225€, il est indécent que les HAD ne rémunèrent pas les IDEL à hauteur de la NGAP. Il nous a également été fait part de soupçons de compérage puisqu’un cabinet infirmier semble être clairement privilégié. Il faut ajouter à cela des problèmes de communication et de coordination en raison notamment d’un turn-over permanent de personnel mais aussi de délais de paiement anormaux.

Si des solutions ne sont pas trouvées, nous appellerons au niveau national à boycotter les HAD qui ne sont pas vertueux et nous demanderons aux médecins traitants de faire en sorte que les patients soient pris en charge par des structures qui respectent les IDEL et donc les patients.

Convergence Infirmière a saisi le chef de service de l’HAD du CHU de Montpellier, la Directrice générale du CHU ainsi que le Ministre de la Santé et le Directeur général de la CNAM. Notre syndicat représentatif qui œuvre au quotidien pour aider les infirmières et les infirmières libéraux lésés apporte évidemment tout son soutien aux professionnels concernés et s’associera à toutes les démarches visant à faire cesser des pratiques délétères pour les infirmières et les infirmiers libéraux.

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