G. – Dépt 34

J’assure tous les jours avec ma collègue la prise en charge de Mme W, polypathologique. Nous passons pour des soins infirmiers comprenant des soins d’hygiène, surveillance cutanée, surveillance du diabète et injection d’insuline, un nursing, un change et une surveillance tensionnelle.

Cette patiente est diabétique, insuffisante cardiaque, avec apnée du sommeil, a de l’arthrite, de l’arthrose, un canal lombaire étroit qui diminue ses activités tant les douleurs sont insupportables ce qui entraine une incontinence due à une mobilité réduite. Elle reste couchée pratiquement toute la journée, pour éviter les douleurs.

Un soir à 2Ih elle m’appelle, avec une sensation d’étouffement, des douleurs aux bras, à la poitrine et aux mâchoires.

Je lui demande si elle a appelé le médecin. Elle m’indique qu’elle ne répond pas. J’habite à 10 km de cette dame et une de ses filles aussi. Devant cette situation, je suspecte un infarctus. Je l’ai rassurée et lui ai expliquée que j’allais appeler les secours.

J’ai donc appelé le 15 avec mon portable qui ne me répondra jamais et avec le téléphone de ma fille, je vais joindre les pompiers qui se déplaceront chez cette patiente. Ils l’amèneront dans l’heure qui suit à l’Hôpital. Le lendemain matin le cardiologue lui a posé 2 stents.

Dans cette situation ou j’ai passé ma soirée à la rassurer et a coordonner une prise en charge hospitalière, en checkant les médicaments, et la situation clinique de la personne, je n’ai pu prétendre à aucune rémunération.

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